Aubiat / Bussières & Pruns / Chaptuzat / Randan / St-Agoulin / St Genès-du-Retz / Thuret / Vensat

Altitude 341m  Superficie 841 ha
Code postal : 63260
Nombre d’habitants : 258
Canton : Aigueperse
Arrondissement : Riom
Pays : France

UN PEU D’HISTOIRE

Le bourg de Sardon est placé presque au point central d’un très fertile territoire. L’éloignement de trois kilomètres pour les habitants de Sardon, du chef-lieu de la commune de Thuret dont ils faisaient partie. les difficultés pour l’administration et l’éducation des enfants préoccupaient depuis longtemps les habitants à demander que Sardon fut séparé et ne formât qu’une commune distincte, possédant déjà une église, un presbytère et un cimetière.

Cette faveur leur a été accordée par un décret du président la République du 20 septembre 1875.
L’église construite en 1830 est dédiée à la décollation de saint-Jean Baptiste. Un décret impérial du 5 mai 1869, l’a érigée en succursale.
Le village de Sardon eut particulièrement à déplorer des incendies qui ont eu lieu à diverses époques.

Agriculture

Sardon est situé presque au centre d’un très fertile territoire faisant partie de l’ancien marais de Surat, asséché à la fin du XVIIIe siècle. Sa situation est des plus heureuses pour l’agriculture ; ses produits sont de toute nature, froment, orge, seigle, avoine, pommes de terre, chanvre, légumes secs, plantes fourragères et vignes.

Le sous-sol, argilo-calcaire est recouvert de détritus marécageux. Depuis un demi-siècle, les habitants ont obtenu pour la culture une grande amélioration ; des prairies naturelles d’une médiocre qualité ont été presque entièrement supprimées et converties en terre de qualité supérieure ; les portions les plus pauvres des coteaux consacrés en pâture ont été mises en culture pour des prairies artificielles.

Les céréales comme dans la commune voisine de Thuret, avaient un rendement moyen de 14 hectolitres par hectare, les pommes de terre 80 hectolitres. Les prés naturels donnaient par hectare trente quintaux métriques de fourrage et les prairies artificielles quarante quintaux.

Comme engrais, on se servait des fumiers des étables et on faisait des enfouissements en vert, on employait le plâtre que l’on faisait venir de Montpensier pour les prairies artificielles.

Les habitants, en général dans l’aisance, n’avaient d’autre activité que la vente de leurs récoltes qu’ils transportaient aux marchés et aux foires de Riom, Maringues ou Aigueperse.

Moyens de communication

Un chemin de grande communication portant le n° 11 et se prolongeant jusqu’à Randan, et même jusqu’à Vichy et les chemins d’intérêt commun n° 12, 22, 51, facilitaient les relations avec Riom, Aigueperse et Maringues. Les chemins vicinaux étaient assez bien entretenus.

Cours d’eau

On ne compte dans la commune qu’un faible ruisseau prenant sa source à la fontaine de Sardon et portant le nom de Merdanson. Après avoir servi à l’irrigation de quelques petites prairies, il va se perdre dans la rase du marais de Surat.

Lieux habités

Indépendamment, du chef-lieu de Sardon, il n’y a dans la commune que deux lieux habités :

– Crouzaloux, domaine, ancien fief,
– Courbadoux, maisons.

Source : SPARSAE n° 7, octobre 1985.

Ancien puit à Sardon

Au cœur de la Limagne, regroupé autour de son église, se dresse le petit bourg de Sardon, voué essentiellement à l’agriculture. Il ne fut érigé en commune qu’en 1876 et faisait auparavant partie de celle de Thuret.

L’église, bâtie en 1830, a, de chaque côté de sa façade, deux statues d’une taille à peu près naturelle, l’une représentant la Sainte Vierge et l’autre Saint Jean Baptiste. Elles produisent un effet décoratif assez original.

 

A découvrir : Église (XIXe s.), Ancienne cure et son pigeonnier, Croix de la Mothe (socle en pierre de Volvic).