L’étude des noms de lieu, la toponymie, est une science qui n’est pas toujours facile à utiliser, au vu des différentes hypothèses que nous pouvons établir à propos de l’origine d’un nom.
Cependant, une bonne connaissance du terrain, de la vie rurale et de l’histoire en général, permet d’obtenir de très intéressants renseignements sur le passé de nos terroirs*.

Aigueperse :

La plus vieille mention d’Aigueperse, figure dans l’acte de fondation du chapitre de la ville par les Vi-Comtes de Thiers alors seigneurs du lieu en l’an 1016 ; AQUAE SPARSAE, les eaux éparses, qui sourdent de tous côtés.

Esguiparsa en 1368 et 1408
Aigueparse en 1395.

Aigueperse pourrait provenir aussi des eaux perses, des eaux de couleurs bleue irisée, d’où la mention « AQUAE CERULAE », dans un acte du chapitre d’Artonne en 1150. Mais, il s’agit plutôt de la mauvaise transcription d’un clerc qui avait traduit la français « perse », par le latin « cerulae ».

Aile :

Du bas latin, alaria : endroit planté d’ail ;
ou lo allis : les champs alignés ;
ou aqualia : les champs humides ;
ou la déformation d’alleu : les terres franches, indépendantes de toute seigneurie.

Font Froide :

Source d’eau très fraîche, coulant en abondance été comme hiver, captée profondément. Le lavoir de Font-Froide est au sud d’Aigueperse entre la route de Chazelles et la R.N. 9.

Lire la totalité des toponymes d’Aigueperse :
« SPARSAE » Nos 3 – 4 – 5 – 6 – 7 – 8 – 9 – 10 – 11 – 12

R. BOUSCAYROL, historien et archéologue a analysé les toponymes de plus de cent communes du Puy-de-Dôme. Il a publié son étude dans « Les Amitiés Riomoises et Auvergnates » : n° 37 et 38 – RIOM 1972 –


Source : « SPARSAE » Nos 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12 – janvier 1992 – Association Culturelle d’Aigueperse


– www.sparsae.fr –