On admire que Baudelaire ait osé écrire «wagon» ou «charbon».
On n’admire pas assez que Delille écrive, par exemple :

N’allez pas déguiser vos pressoirs et vos granges.
Je veux voir l’appareil des moissons, des vendanges ;
Que le crible, le van, où le froment doré
Bondit avec la paille et retombe épuré,
La herse, les traîneaux, tout l’attirail champêtre…

Il faut réhabiliter Delille. (Yvon Belaval)

Jacques Delille,

détail d’une gravure par Antoine Cardon, d’après une peinture par J.-L. Monnier

Mansell Collection

Le poète Jacques DELILLE peut être appelé enfant d’Aigueperse parce que ses parents y résidaient et qu’il y a vécu sa prime enfance jusqu’à l’âge de cinq ans, en nourrice. Mais le plus grand mystère entoure le lieu de sa naissance : certains biographes le font naître à Sardon ou à la Canière (mais rien n’apparaît sur les actes d’Etat-Civil paroissiaux de l’époque) d’autres à Pontgibaud, à Aigueperse, à Clermont-Ferrand (ce qui est le plus probable) rue des Chaussetiers ou rue de l’Écu……

Il quitte Paris en 1794 et se retire chez son épouse à Saint-Dié-des-Vosges où il termine sa traduction de l’Enéide…….

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Source : Association culturelle d’Aigueperse, SPARSAE n°19 – Commander le n° 19

– www.sparsae.fr –