Le 84ème numéro de la revue de l’Association culturelle vient de paraître. On le trouve dès à présent dans les librairies et rayons de Presse de la région d’Aigueperse (voir liste sur ce site).

Au sommaire : deux belles propriétés, l’une à Vensat, l’autre à Artonne ; mais aussi… un maire d’Aigueperse, député à l’Assemblée constituante de 1789 ; et un bel endormi de Bussières-et-Pruns, le trieur de semences.

C’est le château de Villemont qui est mis en valeur dans ce numéro. Jacques Corrocher y signe la seconde partie de son étude débutée dans le n°83 sur les anciennes seigneuries de Vensat : les deux autres étant Lafont et le Chancel.

L’Association culturelle est heureuse, à travers cette étude, de rendre ainsi hommage à son actuel propriétaire Me Jean Michel de Rocquigny qui, année après année, fait peu à peu renaître ce beau domaine.

Toujours à propos de belles demeures, le général Dominique de La Rouzière, lui aussi un sauveur de patrimoine, est un passionné de botanique. Il nous présente les jardins de sa très belle propriété des Vergers, face à la plaine de Limagne et à la chaîne des Puys.

Au tournant de la Révolution française, c’est la haute figure de César Pierre Andrieu, maire d’Aigueperse et député aux États généraux de 1789 que Jean-Claude Lamazière nous rappelle. Issu de la bourgeoisie d’Aigueperse du siècle des Lumières, ami du député Gauthier de Biauzat qui représente la sénéchaussée de Clermont aux mêmes États généraux, Andrieu se bat pour qu’Aigueperse ne perde pas de son aura dans la nouvelle découpe administrative territoriale. Sans mésaventure majeure, il a traversé l’épisode révolutionnaire en dépit de ses concepts politiques bien éloignés des idéaux qui ont prévalu entre la mise en accusation de Louis XVI et Thermidor. Entre Maringues, sa ville d’origine, et Aigueperse, sa ville d’implantation, il a construit patiemment les fondements qui ont fait de la famille Andrieu une dynastie influente.

Enfin, sujet plus matériel, grâce à l’une de nos adhérentes nous avons découvert l’existence, dans le village de Bussières, d’un équipement destiné au tri des céréales. Il s’agit de récupérer les grains présentant la meilleure capacité germinative.

Ce matériel était géré en commun par les cultivateurs des environs du village. La recherche scientifique et les règlements administratifs ont, aujourd’hui, pris le pas sur cette tradition paysanne et ce sont maintenant surtout quelques multinationales des semences qui approvisionnent les agriculteurs.

Bien que toujours prêt à fonctionner, ce matériel qui témoigne d’un proche passé, repose aujourd’hui d’un sommeil paisible dans son local de Bussières. On parle cependant de son transfert prochain en Haute-Loire pour le réactiver dans le tri d’une des grandes spécialités agricoles du Velay : la lentille.

Les adhérents de l’ACAE reçoivent par voie postale la revue. On peut aussi se la procurer (14€) dans les librairies et maisons de presse (voir liste sur ce site), ou lors des permanences de l’ACAE.
18/09/2019